Tenue indécente des filles en classe : torture morale pour les enseignants

Les cours ont repris dans les établissements scolaires, et certaines mauvaises habitudes avec. En effet, plus d’un mois déjà, l’uniforme scolaire n’est pas exigé dans la plupart des établissements secondaires surtout publics où le style vestimentaire, notamment des filles reste à désirer. Le sujet est sur toutes les lèvres. Les parents, enseignants et autorités scolaires sont tous d’avis pour qu’une solution soit prise à cette pratique qui torture moralement les enseignants.

De nos jours, le style vestimentaire des jeunes adolescents devient de plus en plus inquiétant et laisse réellement à désirer. Une situation qui met rude épreuve nos us et coutumes qui exigent de la femme une certaine respectabilité vestimentaire.

Aujourd’hui, les filles laissent quasi tout apparaitre, (seins, fesses et tout que vous pouvez imaginer), déplore un enseignant sous l’anonymat.

«Faire son boulot d’enseignant devient souvent un supplice aujourd’hui. Car nous avons l’impression que ces enfants ne viennent pas pour apprendre. Elles s’habillent de manière pas possible, souvent trop courte ou trop transparente. Il y a même celles qui te feront comprendre leurs intentions. Et tu as souvent même du mal à donner les cours comme il le faut. Quand j’y pense, j’ai juste mal pour ses jeunes filles. Mais, où va le monde ?», s’interroge-t-il.

Oui il est vrai que les responsabilités ont longtemps été partagées, mais après de nombreux constats, nous voyons que les parents sont souvent sans voix, face à certains comportements des enfants, car ils sont tellement malins qu’ils ne manquent pas d’astuces pour tromper la vigilance de leurs parents.

«Avec la mode des sacs à dos, tout devient pratiquement plus facile. Il suffit juste de mettre ce qui est convenable en quittant la maison ; et mettre ce dont elles auront besoin pour faire ce qui leur plaises et souvent, quand tu mets les parent en face de leurs enfants dans la rue, certains auront de mal à les reconnaitre à plus forte raison les actions déplacées qu’elles entreprennent en clases», dénonce notre interlocuteur.

« Les filles de mes établissements sont souvent tellement mal habillées que cela ne peut que mettre mal à l’aise un homme qui que vous soyez », explique cet enseignant avec indignation.

« Avant, on ne pouvait même imaginer ces choses. Les jupes et robes étaient décentes et les modèles en style paysan», précise t-il. Et de poursuivre: «A l’école, nous avions des cours d’éducation civique et morale où on apprenait la convenance. Je me rappelle, Aucune jupe ne doit être assez courte pour faire apparaitre le bas ventre et les cuisses. Mais bon aujourd’hui, c’est la dépravation totale. Et j’ai peur pour l’avenir de ses enfants à qui, un jour, l’avenir d’autres enfants leur sera confié», conclut-il.

Ainsi on en parle depuis mais rien ne change. Pire, on a l’impression que le phénomène s’aggrave d’année en année.

En tout cas, il faut une vraie synergie d’action des parents, enseignants, autorités politiques et scolaires,  à travers des campagnes de sensibilisations pour endiguer ce mauvais habillement en milieu scolaire.

Certes, l’uniforme scolaire a permis de créer une certaine harmonie entre les élèves d’une même école sur le plan vestimentaire, même si les modèles de couture ont toujours fait la différence. C’est pourquoi, il faut une véritable prise de conscience, en instaurant le port des uniformes scolaires dans tous les établissements et avec des modèles bien obligatoires.

«Je pense que les plus hautes autorités maliennes pays doivent prendre des mesures pour bannir ce comportement indécent de nos jeunes filles à l’école. Un phénomène qui prend de plus de l’ampleur dans notre société. A mon humble avis, l’école est faite pour apprendre et pour être éduqué et non pour se faire vendre. De nos jours, c’est tout le contraire qui se produit dans nos établissements. Ces jeunes filles sont motivées à l’idée de provoquer leur enseignant à tel point qu’elles partent à l’école à demi nues. Et dans la plupart des cas, se sont les enseignants qui payent les pots cassés surtout ceux qui sont très sensibles à ce style vestimentaire au point qu’ils perdent le contrôle en plein cours. Je me demande même ce que ces filles là en gagnent en s’habillant de cette façon.

Elles sèment la panique de façon quotidienne dans les classes, puisque ça perturbe leur encadreur, surtout lorsque ces derniers   prennent goût en regardant leurs parties sensibles, ils ne peuvent plus rien faire jusqu’à ce que ça tourne mal. Je prie nos jeunes sœurs à s’habiller de façon responsable à l’heure des cours afin de préserver la belle image d’antan de notre société », note un jeune cadre sous l’anonymat.

ADAM DIALLO     / Bamako News

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