La salle du gouvernorat de Tombouctou a servi de cadre pour abriter la journée internationale des migrants ce vendredi 18 décembre 2020.

La cérémonie fût présidée par Monsieur Haidara Moulaye Reggan, chargé de mission au ministère des Maliens de l’extérieur et de l’intégration africaine, venu pour la circonstance.

La cérémonie a regroupé une quarantaine de participants en plus des autorités administratives et politiques de la région, partenaires techniques et financiers de l’état.

L’objectif était de contribuer à une meilleure gestion de la migration et à promouvoir l’intégration africaine à travers la libre circulation des personnes et de leurs biens.

Au niveau national est présidée par le 1er Ministre son excellence Moctar OUANE. Le thème retenu pour cette année est  » renforçons les actions de protection en faveur des migrants dans le contexte de la COVID-19.

Selon Monsieur Haidara cette journée se célèbre dans un contexte particulier marqué par la pandémie à coronavirus COVID-19, raison pour laquelle plusieurs thématiques en rapport la pandémie ont été abordées :

 » La Journée internationale des migrants est l’occasion de dissiper les préjugés, de sensibiliser l’opinion sur les apports multiformes des migrants, de faire des plaidoyers pour le renforcement de leur protection, de promouvoir la migration légale et d’attirer l’attention sur les risques et dangers de la migration irrégulière et de mettre en place des cadres de coopération pour une meilleure gestion des migrations.
Le nombre de migrants internationaux dans le monde a atteint 272 millions en 2019, soit 3,5% de la population mondiale dont 36 millions d’africains selon les statistiques Nations Unies publiées en septembre dernier. Dans le même sens il convient de noter que plus de 80% des flux migratoires en Afrique se réalisent au sein du continent africain lui- même.
Dans le contexte actuel, à tort, les migrations sont associées aux défis sécuritaires et au terrorisme, à l’augmentation du chômage et à la hausse des dépenses publiques consacrées aux services sociaux de base.

Selon l’Organisation Internationale pour les Migration (OIM), de 2014 à nos jours plus de 20000 migrants ont été identifiés morts dans la méditerranée parmi lesquels des dizaines d’enfants dont le destin a été de mourir sans éclore à la vie
Aux morts de la méditerranée, il convient donc d’ajouter les cas liés à des brutalités des milices privées ou autres groupes criminels. Ce rôle d’installation des conditions de l’assassinat institutionnel de masse est, bien entendu, absent des reportages que les médias diffusent à chaque naufrage meurtrier « .

La journée s’est clôturée par des recommandations et la présentation de la PONAM en des thématiques sur l’impact de la COVID-19 sur les migrants et le rôle de la société civile dans la prévention des migrations irrégulières et la protection des migrants contre la COVID-19.

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